On a tué Wild Bill

/ On a tué Wild Bill (voir la critique Krinein)

Le parcours mouvementé de Melvin Hubbard, de l'adolescence à l'âge d'homme, débute par un massacre et se clôt sur une tuerie. "On a tué Wild Bill" n'est cependant pas l'histoire d'une vengeance ni d'un épisode sanglant, et encore moins celle de James Butler "Wild Bill" Hicock (qu'il ne faudrait pas confondre avec William "Buffalo Bill" Cody). C'est la fin d'une époque à laquelle on assiste ici. Le XXe siècle est à quelques coups de colt. Un monde est en train de disparaître. L'Ouest sauvage embaume déjà ses mythes. La jeune Amérique a pris ses mesures. Hermann ses crayons et ses pinceaux pour dépeindre à sa manière, de cette façon magistrale et parfaitement maîtrisée qui n'appartient qu'à lui, les mouvements du coeur humain, ses bassesses, sa grandeur, et surtout sa réalité.