3.5/10La nuit des morts-vivants - Tome 4 - ça sent le sapin !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 19/08/2013
Notre verdict : 3.5/10 - Décomposé ! (Fiche technique)

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Est-ce toutes les bandes dessinées de Zombies se valent ? C'est ce que nous allons voir avec ce tome 4 de La nuit des morts-vivants.

Il est bien ancré dans nos mémoires que les zombies ont la côte ! Et dans le cas des comics, The Walking Dead est bien entendu le meilleur représentant du genre. Néanmoins, il n’est pas le seul et si certains valent le détour (la série Zombie chez Soleil par exemple), d’autres laissent à désirer. Dans quelle cour va se ranger ce quatrième album labellisé Nuit des Morts Vivants ? Avec Mike Wolfer aux commandes, je suis tenté d’y croire car il a su me convaincre avec le comics Gravel. Pour l’aider dans son travail, l’artiste Verma Dheeraj signera le dessin et les fans de Transformers la Chute de Cybertron le connaissent bien.

Nous sommes donc dans les années 70 et nous avons deux histoires. La principale est celle de cette jeune femme traumatisée par l’arrivée des zombies (et le massacre de toute sa ville y compris son père) essaie de reprendre goût à la vie grâce à sa cousine. Cette dernière vit en Californie avec une bande de beaux gosses hippies et ils entendent bien jouir de la vie. L’arrivée de l’ex-copain plombe légèrement l’ambiance mais beaucoup moins que la secte nihiliste et l’armada locale de zombies. Très vite tout part en sucette mais on est surtout navré du manque de profondeur de l’ensemble. Le fait que les personnages se ressemblent tous plus ou moins n’aident pas à distinguer ce qui se passe et très vite, on comprend que cela vole très bas comme un grosse série B (ou Z). Les séquences de femmes dénudées ne sont pas désagréables mais tombent un peu comme un cheveu sur la soupe entre le nanar classique d’horreur et la pseudo motivation des protagonistes qui veulent insuffler un semblant d’amour libre ou de fin du monde (selon les camps du comics). Comme si l’auteur avait regardé d’un œil Zardoz et de l’autre les Contes de la Crypte.

La seconde histoire est plus courte mais plus enlevée. Certes, nous sommes noyés sous les mêmes clichés avec ses héroïnes vulnérables et dénudées aux côtés de méchants caricaturaux mais l’ambiance du bayou notamment avec le vieil homme donne un petit cachet mythe vaudou qui sauvera un peu le lecteur qui s’est risqué jusqu’au bout de cet album. En définitif, rien de très novateur et excitant dans cet album à part peut-être pour les fans de série  B.

La nuit des morts-vivants - Tome 4 - ça sent le sapin !
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