5/10Monogatari

/ Critique - écrit par Plax, le 16/02/2012
Notre verdict : 5/10 - Dard Rutilant (Fiche technique)

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Monogatari
MonogatariMonogatari est le terme qui désigne les grands classiques de la littérature japonaise apparus dès le XIIe siècle. Le Monogatari d'Alexandre Akirakuma s'inspire directement du genre.

L'histoire commence en 1150, et raconte  le premier événement  d'une série qui cause le basculement du Japon Ancien vers le Japon Médieval. L'Empereur Avenir Radieux, âgé de 16 ans, est frappé d'un mal étrange. À son décès, les intrigues de palais se succèdent. Moines et princes complotent… Les clans tentent chacun de développer leur puissance.

Dans Monogatari, Encre Pourpre Shikibu (c'est son nom), nous conte l'histoire du Monde sous le Ciel à partir de l'an 1815 après Barbe Étincelante. Elle commence avec la mort du 35ème Empereur, Avenir Radieux Warafuji, qui coïncide avec la réapparition de Melon Impétueux, démis de son statut de 34ème Empereur 13 ans auparavant et qui voudrait profiter du décès d'Avenir Radieux pour installer son fils sur le trône. C'est finalement Soleil Parfumé qui va être désigné pour lui succéder. Cette décision sera l'occasion de création d'alliances avec les clans de guerriers (Genjimoto et Taïké) pour prendre le pouvoir, chacun tentant d'avoir sa part du gâteau.

Monogatari
Dessin un peu "enfantin" ? Apparences trompeuses
Ces 130 pages de BD ne sont pas toujours évidentes à suivre, la faute notamment à un trop grand nombre de personnages. Heureusement, l'auteur a eu la bonne idée de faire un résumé sur deux pages de tous les protagonistes en début de livre. Les noms des personnages sont également une aide pour se retrouver puisqu'ils sont souvent imagés et parlants. Par exemple, il arrive un moment où l'on ne sait plus trop qui a trahi qui, mais le cas de Loyauté Absolue ne fait pas l'ombre d'un doute. Certains noms traduisent également une caractéristique physique, je pense notamment à Nouille Minuscule ou Dard Rutilant (pas besoin de vous faire un dessin).

Le dessin d'ailleurs parlons-en. On se rapproche plus d'une BD pour enfants que d'autre chose. Les personnage sont tirés du monde animal, et le style graphique très simple, sans détail et avec des couleurs unies sans dégradé ni fioriture, semble vraiment avoir été fait pour les 7-8 ans. Quelle ne fut pas ma surprise arrivé à la page 14, où Melon Impétueux emploie des termes comme "Petit Bâtard" ou mieux, "Chienasse de Putain". C'est arrivé trois pages plus loin où l'on voit Pureté Innocente (bah tiens !) faire une gâterie à Eclat Magnifique que j'ai vraiment compris le public ciblé. En effet, sang, sexe, alcool, abus et prostitution sont de mise.

Au final Monogatari est une BD un peu difficile à cerner. L'histoire n'est pas réellement passionnante et est surtout assez compliquée avec ses nombreux personnages. Malgré tout, ce n'est pas si désagréable à lire et l'ensemble reste moyen.