5/10La Meute de l'enfer - Tome 4 - La tanière du mal

/ Critique - écrit par plienard, le 28/06/2010
Notre verdict : 5/10 - Clair obscur (Fiche technique)

Le trésor des empereurs romains à trouver, les quatre qui constituent la meute de l'enfer qui deviennent peu à peu des enfants qui sont à sa recherche. Ca ne va pas être simple.

Harane, Khorsabad, Triada et Camarinée poursuivent leur quête pour parvenir au trésor des empereurs romains. Mais le temps leur est compté, car ils rajeunissent toujours un peu plus.
C'est la contrepartie du pouvoir de Thor : guérir de ses blessures, et rajeunir. Mais leur recherche sert-elle encore à quelque chose ? Il semble bien que non. Théodora, la reine qui les avait mandatés, n'attend plus rien d'eux. Ils trouveront cependant une aide inattendue pour passer les épreuves de plus en plus dures vu leur jeune âge.

Le tome 4 est la fin du premier cycle de la meute de l'enfer et soyons clair tout de suite, si vous n'avez pas lu les trois premiers albums, l'intérêt de celui- ci se réduit à une peau de chagrin. Le découpage général en trois bandes donne de jolies et grandes cases mais le dessin manque d'affirmation et de réalisme dans les proportions. L'histoire est, semble-t-il, assez virile et violente. Mais ce n'est pas du tout ce qu'il ressort du graphisme et de la colorisation. Les images sont un peu trop belles.


Ensuite le découpage, même si cela permet au dessinateur d'essayer de s'exprimer pleinement, donne un rythme un peu trop rapide. En vingt minutes, la conclusion est torchée. Notamment, l'affrontement final dans la tanière du mal aurait demandé un ralentissement de l'action, pour exprimer un peu plus les difficultés des jeunes enfants que sont devenus maintenant les personnages de la meute de l'enfer.

Enfin, l'intérêt de cet album sera pour ceux qui ont déjà lu les précédents car on ne comprend pas pourquoi cette meute cherche ce fameux trésor. Il manque une explication à ce niveau, au moins, pour connaître l'objectif de cette quête. Au final, cette meute n'a rien d'infernale.