Lolika - Tome 2 - Hel
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 21/10/2012 (Tags : pdf telecharger tome livre hell eur ligne
Lolika est le produit d’une expérience militaire, une sorte de cobaye pour en faire un super-soldat. Sauf qu’elle n’est pas très stable. C’est peut-être la plus forte de tous, mais elle est incontrôlable. Elle s’est pourtant échapper et a rejoint les mutants, des rejetés de la société et qui vivent dans les égouts. Et suite aux récents événements, l’armée, qui a pris le contrôle du pays et décrété la loi martiale, cherche à éliminer Lolika avec n°16.
DR.Amateurs de manga, de personnages aux super pouvoirs, venez voir ici, vous allez être ravis. Dans un néo-Paris, Brrémaud, le scénariste, et Giovani Rigano, le dessinateur, nous servent un second tome encore plus éclatant que le premier. L’affrontement entre Lolika et n°16 étant le summum de l’album. Mais avant, une lente montée de la pression se fait par le biais d’une mise en scène plutôt bien gérée, alternant entre la vision des mutants, de l’armée et de la population par le biais d’Helen.
Si dans un premier temps, le complot militaire ressort, une force plus grande semble se mettre en place, mettant en scène des pouvoirs surnaturels, type Dragon Ball. L’affrontement final imite d’ailleurs la chorégraphie de ce type de combat.
Second album et on est toujours dans une sorte de mise en place des forces qui vont s’affronter. Si Lolika semble être le leader (normal, elle a le rôle titre), son manque de conversation est un peu lourd à supporter – elle ne dit pas un mot dans l’album – les autres faisant les commentaires à sa place. À l’inverse, Helen tient, elle, le rôle de la pipelette avec quelques réflexions comiques, histoire d’apporter des pauses nécessaires à la montée en puissance qui s’effectue inexorablement. Le dessin très stylisé de Rigano est à mettre en parallèle à celui de Huangjiawei dans Zaya (autre album avec une héroïne qui pête tout dans un univers urbain). Par contre ici, l’utilisation de couleurs sombres et automnales (c’est de saison, me direz-vous !) renforce le sentiment de civilisation en fin de vie.
DR.