7.5/10Largo Winch - Tome 18 - Colère rouge

/ Critique - écrit par plienard, le 19/10/2012
Notre verdict : 7.5/10 - Winch espère (Fiche technique)

Tags : tome winch largo van hamme jean francq

La fin du diptyque commencé avec Mer noire se termine aujourd'hui avec le 18eme album de Largo Winch, Colère rouge. Un titre qui reprend une expression, dans cet album, de Mme Sybil Lockwood, la maîtresse de Sir Basil Williams, dont l'assassinat est attribué à Largo Winch (voir tome précédent).


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Cette colère peut aussi être attribuée à Largo dont les péripéties et les révélations qui vont lui être faites ne devraient pas le laisser insensible.
Jean Van Hamme s'est fait plaisir en revenant sur un passé inconnu pour mettre son héros milliardaire dans l'embarras et pour une fois (depuis longtemps), ce n'est pas qu'une simple tentative d'escroquerie financière. Il faut dire que Largo est accusé de trafic d'armes et de terrorisme international. Remarquez, je ne sais pas si la situation de Freddy Ovronnaz n'est pas la moins enviable, même si c'est la plus drôle. Il est en passe de devoir se marier !

Au final, l'idée de Jean Van Hamme est plutôt bonne. Réutilisant le passé de Nério, le père adoptif de Largo, pour expliquer les événements, on peut trouver cependant que la chance de son héros est vraiment insolente. Il va échapper par deux fois à la noyade et pour ainsi dire ne rien avoir à faire pour régler ses problèmes. Eh oui, je m'excuse de vous le dire, mais il s'en tire encore une fois. Le FBI et ses adversaires faisant tout le gros du travail. Les premiers par leur enquête, les seconds par leur vanité et leur "amateurisme". On est donc un peu déçu de la facilité des choses.

Côté dessin, rien à redire. Les années passent et font leur effet. Le trait est de plus en plus acéré, le style de plus en plus réaliste. Peut-être une trop forte tendance à faire des visages émaciés et marqués. Mais c'est le style de Philippe Francq. Juste une remarque sur la montre de Iorg Yvatchvili qui s'amuse à jouer les filles de l'air par instant et sur la page avec les cargos chargés ras la gueule, alors que leur ligne de flottaison est au-dessus de la surface de la mer. Une erreur que peu de gens verront s'ils ne nous lisent pas et dont je sais que le dessinateur a déjà remarqué. Rien de bien méchant, qui n'empêchent en rien la compréhension de l'intrigue et qui sont juste des pinaillages.

C'est presque un album tranquille pour notre héros qui n'aura rien eu d'autre à faire que de ne pas se faire arrêter et échapper à quelques balles. La routine, quoi.


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