5.5/10La Blonde - Tome 2 - Bondage Palace

/ Critique - écrit par Maixent, le 26/07/2015
Notre verdict : 5.5/10 - Attache moi (Fiche technique)

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Le retour de la Blonde, attachée, bâillonnée, mais toujours aussi efficace

Suite des aventures de la Blonde, cette fois-ci en couleur. A noter que la colorisation est une particularité de cette édition, effectuée par l’auteur presque trente ans après. Mais si cela a une raison éditoriale, il n’en reste pas moins que cet album possède les même qualités et inconvénients que le précédent, soit un intérêt  pour les fétichistes et les amateurs de l’époque mais un certain détachement pour les autres.


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Au niveau du scénario, nous ne sommes pas mieux lotis, en même temps, est-on vraiment là pour un scénario ? Non, ce que Saudelli donne à voir c’est une fantasmatique, un enchainement de corps enchainés ou attachés. Les héroïnes, car les hommes sont toujours absents, se retrouvent dans des situations improbables. Attachées, bâillonnées, ces adeptes du bondage passent leur temps à essayer de se défaire de leurs liens. Il est question d’un vague élixir de jeunesse que ces femmes recherchent assidument et qu’elles pensent obtenir grâce aux talents de cambrioleuse de la Blonde. Bien sûr, cela suscitant les convoitises, toute une galerie de personnages s’entrecroise, ce qui provoque des situations rocambolesques et une certaine dynamique d’action. En effet, toute l’action se déroule dans un immeuble, créant une unité de lieu propice au mouvement.

La colorisation, très années 80, avec de grands aplats de couleur, notamment
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pour les chevelures, donne un bel effet, bien qu’un peu daté. Toutes ces chevelures, blondes ou noires de jais, participent à l’érotisation fetish de l’ensemble. En plus des cordes, des talons hauts et du vinyle, les amateurs d’hair porn seront satisfaits. Les ombrages sont eux aussi mieux travaillés que dans le premier album, donnant plus de profondeur aux personnages, amplifiant les courbes des demoiselles et mettant en avant certaines parties de leur anatomie, notamment les pieds dont l’auteur est de toute évidence friand. A noter que Saudelli et Casotto ont travaillé ensemble, ce qui se ressent dans leurs influences et il est plaisant de retrouver un mélange des deux auteurs dans certains plans.

Malgré un aspect statique (forcèment, elles sont toutes attachées…), et grâce à des trouvailles narratives et graphiques, Saudelli réussi malgré tout à donner à l’album une certaine fluidité. Même si on ne garde pas un souvenir impérissable de l’album, on salue l’exercice et il faut reconnaître que ce dernier est parfaitement exécuté. La Blonde revient plus tard pour la suite de ses aventures…