4.5/10Kaliclès - Tome 1 - L'ombre du grand roi

/ Critique - écrit par iscarioth, le 06/10/2005
Notre verdict : 4.5/10 - Rien de neuf, du côté d'Alexandrie... (Fiche technique)

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A condition de ne pas chercher la qualité graphique et l'originalité scénaristique, Kaliclès peut contenter. Les amateurs peu exigeants du genre s'y retrouveront.

L'histoire

Kaliclès est un esclave. A la mort de son tuteur Médèlias, il est affranchi par son maître et se voit remettre une dague ainsi qu'un document en hébreu, seuls témoignages de son passé.

Scénario classique

Ce premier tome lance une série avec une amorce habituelle : un héros passe à l'âge d'homme en quittant son pays et ses habitudes, sur la quête de ses origines. Un passage à l'âge adulte symbolisé dans ce premier tome par une grande balafre au visage, une symbolique un peu similaire à celle que l'on retrouve dans Thorgal.

Dès lors, autre élément très classique, notre héros va trouver sur son chemin des ennemis et un ami, qui s'annonce être son compagnon de toujours, le chasseur de serpent Aânkhi. L'album amorce une enquête pleine d'aventures, dans l'Egypte antique qui est ici plus un décor exotique qu'un élément historique, moteur et déterminant.

Dessin défaillant

Le dessin de Redondo ne va pas souvent dans le détail. Il arrive que des éléments importants d'une vignette ne soient qu'esquissés. Exemple flagrant : le quatrième de couverture et le pieds droit de Aânkhi, dont le dessinateur ne détaille pas les orteils.
C'est un style, pourra-t-on me répondre, mais pas un style qui constitue un régal pour l'oeil. Le dessinateur ne se rattrape pas sur les paysages, qui sont assez pauvres, peu détaillés et surtout sans profondeur (vignette 2 page 9). L'anatomie et les proportions ne sont pas parfaites, avec des erreurs importantes (les mains, page 41). On constate aussi une maladresse dans la reproduction des personnages d'une vignette à l'autre (une coiffe qui rétrécit ou s'allonge suivant les scènes, page 41). Il y a vraiment de quoi irriter les amoureux du grand graphisme.


A condition de ne pas chercher la qualité graphique et l'originalité scénaristique, Kaliclès peut contenter. Les amateurs peu exigeants du genre s'y retrouveront.