8/10Les Forêts d'Opale - Tome 7 - Les dents de pierre

/ Critique - écrit par plienard, le 26/12/2011
Notre verdict : 8/10 - Opale, ça roule (Fiche technique)

Le septième album des Forêts d’Opale sort en même que les grosses séries de Soleil. C’est dommage, cela lui donne moins de visibilité, alors qu’il mérite bien plus. Et puis, il ne parle pas du monde de Troy. Ça change.

Il est des séries de Christophe Arleston qui n’ont pas le succès qu’elle mériterait. Les forêts d’Opale sont de celles-ci, tant elle est cachée par l’arbre Lanfeust. Il est difficile d’exister quand on paraît en même temps qu’un tel mastodonte. C’est navrant, tant la qualité est là (quelque fois bien plus que sur Lanfeust !).


Sleilo est pas mal non plus.
Sur la planète Opale, recouverte en grande majorité par des forêts, l’existence des hommes est régie par les bienfaits de la lumière, sorte de religion censée répandre la paix, l’amour et la justice par le biais de la magie de certaines pierres. Détournée de son but, cette « religion » est maintenant la propriété de certains sages égoïstes et avides de pouvoirs, comme le pontife Xarchias, immortel par la magie des pierres. Pourtant, un jeune lunettier, Darko, descendant du sage Cohars, peut permettre le retour des Titans de la lumière, les êtres qui ont initié cette « religion ». Le pouvoir en place ne l’entend évidemment pas de cette oreille et va chercher à arrêter Darko et ses compagnons (son oncle Urfold, sa sœur Sleilo et la jolie mais néanmoins tueuse efficace Tara). Et après bien des péripéties, Darko est sur le point de retrouver les Titans et son ancêtre.

Six albums que l’on attendait cet événement. Le septième album est enfin le bon, celui où l’on découvre les Titans. Et le chemin est semé d’embûches pour Darko et ses amis, leur découverte n’est pas qu’une simple formalité. Sleilo est complètement bouleversée par la mort de Bynöod (voir le tome 6) et son rôle dans cet album va être primordial.


Kamphre est beaucoup moins sexy !
Le dessin de Philippe Pellet est tout simplement magnifique. La beauté des dessins et les détails de chaque case sont impressionnants. Si l’on trouve Darko un peu juvénile, à l’inverse Tara est d’une beauté fascinante (on aimerait être à la place de Darko). Rarement, une femme de « papier » aura été si belle. On peut noter que les couleurs ne sont pas étrangères à cette impression, tant elles donnent de la réalité au dessin (on devine la douceur de la peau de Tara, une jolie peau de pêche ... pardon, je m’égare).

L’intrigue imaginée par Christophe Arleston a ceci d’originale qu’elle ne concerne pas .... Troy. Ça fait du bien, et surtout la quête de Darko reprend ses doits et arrive enfin au but (quoique ...). Mais l’auteur enrichit son récit de luttes au sein du pouvoir de la lumière avec la disparition de Xarchias au profit du sorcier Kamphre d’Yrkhone, un être maléfique.

Croire pourtant que l’on arrive à la fin serait utopique. Car bon nombre d’événements se produisent dans ce septième album avec notamment Sleilo, amoureuse dépressive et Ghörg qui tombe dans un traquenard. C’est rassurant, ça veut dire que l’on va encore voire Tara, et sa peau douce, si douce ... hum, hum !!


Des moments sombres pour les sages de la lumière !