8/10Fanfare

/ Critique - écrit par plienard, le 11/08/2011
Notre verdict : 8/10 - Sans fausses notes (Fiche technique)

Tags : fanfare paris musique marching band brass orchestre

S’il y a bien des tambours et des trompettes, cet album n’a pas fait de bruit mais il vaut qu’on en fasse des louanges. Fanfare d’Aude Picault !

En continuant de ranger mon bureau pour partir en vacances l’esprit libre, je tombe sur ce petit bouquin d’Aude Picault. Petit par le format (147*210 soit une demie-feuille A4) mais pas par la qualité. Fanfare, c’est son titre, raconte l’histoire d’une gigantesque fête dans une ville inconnue et où se sont réunis des dizaines de fanfare.
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Fête annuelle, certains y viennent depuis 10 ans. Cela ressemble à une fête d’étudiant version féria du Sud-Ouest. Chaque groupe de fanfare a son déguisement, entre la fanfare les plaies mobiles déguisées en légionnaires, une autre en cow-boy, en mouches, en mexicains, les chilis en iraniennes voilées ou les ouiches lorraines en tutu. Cela amène évidemment des déguisements assez drôles. Mais on est là pour faire la fête et boire. Dans ce capharnaüm musical, on suit Alda à la recherche de son copain.

Voilà, un album qu’il est drôle ! Sans cases, les dessins s’emmêlent comme les personnages dans cette fête monstrueuse. C’est donc quelquefois fouilli mais on ne s’y perd jamais. On suit avec délectation les séquences où des connaissances se retrouvent, discutent et se séparent pour voir d’autres gens. Le tout dans une ambiance festive et sans méchanceté. C’est aussi l’occasion de découvrir différentes orthographe d’une célèbre boisson alcoolisée et anglo-saxonne : whisky, ouiski ou viski selon le nombre de verres que vous avez avalés. Aude Picault, auteur de Transat (Delcourt), Papa (L’association) et Eva (Glénat) raconte avec justesse et sans jugement ce genre de fête où l’alcool coule à flot (c’est gratuit si tu montres ton instrument ... de musique). C’est drôle, ça rappelle des souvenirs. Ça pourrait s’emmener à la plage.


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