7.5/10Les Eternels - Tome 6 - Le cercueil de glace

/ Critique - écrit par plienard, le 29/11/2010
Notre verdict : 7.5/10 - C’est vrai qu’elle a de gros nénés (Fiche technique)

Suite et fin de l'intrigue commencée dans le tome 5, nous allons enfin savoir ce qu'est la cire qui chante. Mais pour cela, il va falloir affronter quelques drames.

Nous avions laissé Uma, Jaï, Elisapie, Claire et Georges à la recherche d'une mallette de diamants et coincés dans un avion en pleine tempête au milieu des immensités sauvages du Grand Nord canadien. Si retrouver la mallette ne devrait pas poser de problème par la suite, de nombreux dangers restent quand même présents. Et en premier lieu, la faune sauvage qui compte parmi ses rangs de dangereux prédateurs comme le carcajou.

De ce côté là, on ne voit pas bien ...
De ce côté là, on ne voit pas bien ...
Si l'on avait été déçu par le premier tome de ce diptyque (5ème tome de la série,
La cire qui chante), les auteurs se rattrapent ici pour nous offrir un album fait de péripéties, d'aventures, menées tambour battant. Si le début paraît un peu lourd avec Jaï qui refuse les avances d'Uma puis d'Elisapie, on plonge vite dans l'aventure. Les personnages sont complexes et les rapports entre eux sont tendus.

On commence à bien connaître Uma et Jaï. La première semble toujours aussi insouciante, mais surtout sûre d'elle et professionnelle. Jaï reste puritain jusqu'au bout des ongles, conduit par sa religion le jaïnisme. Il a aussi tendance à nous énerver. Comment peut-on refuser les avances de deux belles brunes comme Elisapie et Uma la nounoune aux gros tétés (dixit Elisapie). D'ailleurs le franc-parler (ou plutôt le québécois-parler) et l'attitude de l'indienne va quelquefois tendre les relations dans le groupe et avoir des conséquences fâcheuses. Cette aventure va aussi agir comme un révélateur pour elle et on va découvrir quel est le souci entre elle et son fils.


Si les rapports entre les personnages sont un élément fort de l'album, l'intrigue entamée dans le tome précédent trouve ici sa conclusion. On nous révèle enfin (et en fin d'album) à quoi correspond La cire qui chante. On apprécie aussi le côté James Bond, avec tous les gadgets comme les lunettes à infrarouge ou le pistolet à reconnaissance digitale. Les événements donnent aussi de la qualité à l'album. On est loin de l'histoire où tout le monde s'embrasse à la fin. Plusieurs drames se produisent (je vous rappelle que deux enfants seuls sont dans la nature canadienne) ce qui va encore renforcer la crédibilité des attitudes des personnages.

On apprécie aussi d'attendre si peu de temps après La cire qui chante (6 mois) alors que cela faisait 4 ans que l'on n'avait pas eu d'album. Et si le phrasé d'Elisapie est quelquefois incompréhensible, l'album est bien meilleur que le précédent, même s'il prend ici une autre importance par rapport au second.