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4.5/10Degenerate Housewives - Tome 1

/ Critique - écrit par Maixent, le 20/08/2013
Notre verdict : 4.5/10 - Wisteria Lane (Fiche technique)

Tags : housewives degenerate tome rebecca dynamite litterature sciences

Dans une petite ville de banlieue les femmes s'ennuient vite mais certaines ont trouvé de quoi occuper leurs journées.

De la bonne vieille BD porno à l’ancienne qui prête plus à rire qu’à l’excitation, comme un bon vieux nanar que l’on regarde en souriant, pointant du doigt avec amusement les défauts grossiers de fabrication.

Sans être une parodie, Degenerate Housewives pompe allégrement sur la célèbre série  télé du même nom (ou presque) mais
Tout en subtilité
dans cette petite banlieue semi chic les femmes au foyer ne passent pas leur temps à médire des voisines ou à tuer les voisins, préférant de loin explorer toutes les possibilités de leurs corps entre elles. En effet, nous avons à faire à une sexualité exclusivement féminine, les hommes étant absents du tableau. Une seule représentation, celle d’un encravaté dans le rôle du mari qui travaille tranquillement à son bureau pendant que sa femme a un gode ceinture entre les fesses. Pour le reste, ce sont des jeux entre filles avec des scènes crues et directes et sans la fausse douceur que l’on peut souvent observer dans ces cas-là. L’auteur étant une femme, il n’y a pas cette part de fantasme des auteurs masculins qui souvent se servent des scènes lesbiennes comme décorum, mais une vraie sexualité avec sa force et son plaisir incontrôlable.

Comme dans la série télé, nous avons un narrateur, sorte de fantôme observant la vie de ses congénères. Il nous présente donc Catherine qui s’ennuie dans sa vie sexuelle et Patricia, sa meilleure amie toujours prête à rendre service, avec une forte tendance dominatrice et dont la première action est de droguer sa copine, de l’attacher sur la table basse, de la sodomiser à l’aide d’un gode
Parent d'élèves

ceinture monstrueux puis de la fesser copieusement. A ce joyeux couple s’ajoutera Beth, ravie de pouvoir trouver en Catherine un excellent esclave puis Jennifer, jeune effrontée, copine de classe de la fille de Catherine, ayant un faible pour cette Cougar soumise.

Dans cette partie carrée composée exclusivement de salopes patentées ne pensant qu’à jouir encore et encore la subtilité n’est pas au rendez-vous et ce n’est pas vraiment le but. Le but est d’exciter le lecteur le plus vite possible et tant pis pour la crédibilité. Les filles sont toujours ouvertes, trempées, faisant des bruits étranges de succion, avec des cons semblables à des gouffres. Car oui, le dessin non plus ne fait pas dans la subtilité. Ce n’est pas le catalogue Elvifrance mais on est quand même pas très loin. C’est un petit ouvrage dont la qualité esthétique n’est pas ce qu’il y a de plus important.

Pour autant, il faut reconnaître que dans le genre, il se défend pas mal. Il ne faut pas en attendre des miracles mais le propos est efficace, on sent que l’auteur s’amuse et prend véritablement plaisir à manipuler ses personnages. C’est donc un ouvrage dispensable mais à découvrir pour une lecture unique.