7.5/10Day men - Tome 02 -Tempus vestigium

/ Critique - écrit par Maixent, le 19/06/2016
Notre verdict : 7.5/10 - Spartacula (Fiche technique)

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Entre vampires et combats d'arène, un croisement réussi.

Ce deuxième tome de Day Men s’ouvre en musique. En effet, comment ne pas entendre le thème de Confusion par New Order  quand on voit des vampires dans une boite de nuit depuis la sortie de Blade. Puis l’on retrouve très vite notre héros charismatique, David, le célèbre day man que l’on avait laissé dans le tome précédent lançant un duel mano a mano avec Jacob, le day man de la famille rivale.


Un vampire énervé

 

Pour mettre fin au conflit qui avait pris place dans le premier tome, les day men ont choisi d’appliquer l’ancienne tradition de la Justice du Jour soit un duel genre gladiateurs entre les hommes de mains des vampires.  Mais à force de se concentrer sur les vieux conflits, tous en en oublient l’ennemi commun, les hybrides. En effet, cette nouvelle race de vampires que l’on avait découverte dans le premier tome prend maintenant de l’importance.  Si l’histoire est assez simple, elle permet de se focaliser sur d’autres aspects et de creuser la psychologie des personnages. On revient donc ainsi sur la formation de David, en nous présentant son maître, ou l’on s’intéressera d’avantage sur la création d’hybrides.

Entre guerres intestines et combats épiques, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Le récit est vraiment riche, avec de l’action à chaque page mais aussi beaucoup de dialogues qui permettent de mieux se rapprocher des personnages. Même le combat dans l’arène qui aurait pu n’être qu’une parodie ratée de Spartacus prend plus d’ampleur, entremêlant les histoires d’amour, mettant en exergue certaines relations, et surtout, en devenant le théâtre d’une rébellion digne de celle de Meereen.
Gladiators

 

Il y a parfois des maladresses comme cette vampire  hybride qui se fait trancher les commissures sans aucune effusion de sang tandis qu’un coup de pied dans le visage lui en fait cracher des litres. Ou encore ce diadème dans les premières pages qui parait et réapparait selon les cases. Mais dans l’ensemble, le dessin conserve ses qualités, parfaitement calibré pour l’action. Et même si  le style graphique et le choix de hachures systématiques pour les ombrages et parfois surprenant (on dirait qu’il pleut tout le temps dans l’album), ce n’est pas trop gênant dans le sens que cela confère à l’ensemble plus de dynamisme.

Ce deuxième tome clôt le premier cycle en beauté, prouvant qu’il s’agit d’un divertissement parfaitement maitrisé. Day men est dans la parfaite continuité du récit d’action, avec ce qu’il faut de simplification pour que le lecteur ne perde pas de temps avec des considérations sans importance, mais sans cependant négliger un fond et une trame riche qui permet de recentrer et captiver le lecteur.