Le Cercle - Tome 2 - Réminiscence

Si vous trouvez que le monde des super-héros est trop flashy alors le Cercle est fait pour vous. Dans ce comics de chez Delcourt, les gens dotés de pouvoirs ont choisi de vivre caché tout en maintenant une certaine solidarité entre eux. Mais lorsque l’un des membres du cercle est tué, les autres mènent l’enquête pour découvrir la vérité. Ce postulat d’enquête parmi des surhumains pas si héroïque que cela est né dans l’esprit d’Andoryss qui a déjà joué les scénaristes sur d’autres séries comme 7 naufragés. Pour l’aider dans la réalisation de sa trilogie, il s’adjoint le talent de Nesskain. Ici, nous allons nous concentrer sur le tome deux de l’histoire. Quelque part, cet album doit être un point important de l’intrigue puisque tout finira dans le tome suivant. Gros enjeux en somme… Naturellement l’enjeu est des deux côtés puisque pour nous sera de ne pas trop dévoiler l’intrigue étant donné que tout ou presque repose sur le mystère et une avancée à tâtons.

My blueberry nights ! Nous retrouvons donc Pia au cœur de son enquête mais la jeune fille est plutôt le jouet du destin. Elle sera du coup un lien entre les différents personnages actifs y compris avec le Magnolia qui prendra un certain plaisir à étudier la jeune fille. Les autres membres du cercle mouilleront la chemise et nous permettront également d’en savoir plus sur l’univers de la saga. Ainsi, même si vous prenez le train en marche, vous allez vite comprendre ce qui se passe et être plongé dans l’histoire. Ceci dit, malgré l’avancée que nous avons dans la compréhension de l’intrigue, de nombreuses zones restent à éclairer. Ce sera d’autant plus intriguant puisque tout est censé être résolu dans le prochain album.

Dites le avec des fleurs ! Le rythme de cet album est plutôt bien fichu puisque nous enchaînons tour à tour phases de réflexion et d’actions. Les séquences de combats mettront d’ailleurs le talent de Nesskain en valeur. On est même tenté de dire que c’est là que l’artiste est le plus convaincant. Les autres séquences étant plus mornes. La partie la plus onirique de l’intrigue, avec le magnolia, est la plus sybilline et sert surtout à nous préparer aux évènements du prochain album.

En somme, nous avons un album qui sans faire d’esbroufe allie efficacement sobriété et efficacité. À découvrir pour ce ton posé et cet univers qui change un tantinet de la plupart des productions.