6/10Castaka - Tome 2 - Les Jumelles rivales

/ Critique - écrit par plienard, le 21/02/2013
Notre verdict : 6/10 - Une caste à cas ! (Fiche technique)

Tags : castaka jumelles tome rivales pastoras das jodorowsky

Quel besoin a eu Alexandro Jodorowsky de vouloir remonter la lignée familiale des Méta-barons ? Il est vrai qu’il était intéressant de découvrir les ancêtres du premier Méta-baron et surtout leur histoire. Comment sont-ils arrivés sur la planète Marmola ? Pourquoi et comment un oiseau orne la poitrine du chef du clan, Dayal de Castaka ? Et pour tout avouer, vous trouverez les réponses dans ce second album.


DR.
Si la satisfaction de trouver des réponses à nos questions est bien présente ici, on a une grosse partie de l’album où on se demande à quoi rime ce nouvel opus. Même mode de fonctionnement, même déferlement de haine et de vengeance, toujours des robots qui apportent un mode comique, il y a comme un air de déjà vu. Avec le titre Les jumelles rivales, on s’attendait à un album centré sur ces deux personnages, Myrtha et Narda. La déception est au rendez-vous. Elles suivent leur père aveuglément, et le lecteur est contraint de faire de même. Dayal de Castaka veut se venger du techno-pape qui a fait exterminer sa planète. Sa haine va le guider à former ses filles et sa femme aux combats extrêmes et vont devenir « cosmo-pirates » pour semer la mort à travers l’univers.

On retrouve les ingrédients de la série La caste des méta-barons. Si cela peut paraître logique -  les Castaka étant les aïeux des méta-barons – on ne voit pas bien l’utilité de refaire ce qui a déjà été fait.

Et le dessin de Das Pastoras n’est pas en cause, bien au contraire. Extraordinaire et démesuré, le trait du dessinateur fait oublier celui de Juan Gimenez. Le problème vient plutôt du fait que le dernier méta-baron, c’était il y a un peu de moins de 10 ans (en 2004) et que depuis, on est passé à autre chose. Sauf Jodorowsky, apparemment qui semble se la jouer un peu facile. On attend d’un maître comme lui qu’il nous impressionne et nous étonne. C’est raté pour cette fois.


T'es pas obligé de crier !