1/10Les Carnets secrets du Vatican - Tome 2 - Sur la route de saint Jacques

/ Critique - écrit par athanagor, le 31/05/2008
Notre verdict : 1/10 - Priez pour nous pauvres lecteurs (Fiche technique)

Le tome 2 de cette série n'a rien à voir avec le tome 1, si ce n'est le degré de médiocrité atteint.

Catastrophique.

Il n'y a pas d'autre mot pour définir le deuxième tome de cette série, dont lTout à fait d'accord.
Tout à fait d'accord.
e seul but semble être de fournir du travail aux frères Popescu,
Dan étant en charge de celui-ci, le premier opus Tombée du ciel étant dessiné par Augustin. On assiste véritablement à un mariage blanc, Novy n'ayant même plus envie de faire semblant d'écrire un scénario cohérent.

On est face au cas terrible où les auteurs se retrouvent avec une masse d'informations énorme, et certainement très intéressante, mais sont complètement infoutus d'en articuler la moindre bribe. On se retrouve dans un maelström indescriptible où chaque page nécessite de revenir à la précédente pour vérifier qu'on n'en a pas sauté une, tant les ellipses sont mal branlées. On ne comprend rien, ni à l'histoire, ni à son fond, ni à l'enchaînement des scènes ou au déroulement de l'intrigue. Des événements surviennent comme sorti d'un chapeau. On est largué.

On a véritablement l'impression d'assister au témoignage d'un gars qui, alors qu'il était en charge de rapporter tout l'affaire, se serait absenté toutes les cinq minutes pour aller aux toilettes, et serait revenu au milieu de la conversation des Hommage à Escher et Penrose
Hommage à
Escher et Penrose
protagonistes, qui auraient continué sans lui, sans qu'il pense à demander ce qui s'est passé pendant son absence. Du coup ça ne sert plus à rien de lire. Les conclusions que les personnages tirent, leurs actions et leurs décisions sont motivées par des événements auxquels on n'a pas assisté et impliquent des personnages qu'on n'a pas vu. Au final, on craint une chose, de s'entendre dire que l'on n'a rien compris parce que c'est trop intellectuel. Non, on n'a rien compris parce que c'est incompréhensible. Les planches ont de toute évidence été mélangées et vers la page 25 on a envie de fermer la BD pour ne jamais y retourner.

L'histoire traite de la chanson de Roland et de l'enquête d'une jeune officier de police qui lui permet de reconstituer l'histoire de Saint Jacques évangélisateur de l'Espagne, mais si le quatrième de couverture ne nous le disait pas, on n'en aurait aucune idée.


Dessiné à peu près, raconté à peu près, cet album est une imposture.