Les brumes d'Asceltis, Orian et Elya
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 29/09/2012 (Tags : asceltis brumes soleil jarry tome dieu nicolas
L’actualité de Nicolas Jarry est double en ce mois de Septembre 2012. La suite des Brumes d’Asceltis avec le tome 5 paraît en même temps que son spin-off, Elya, les brumes d’Asceltis qui va raconter la genèse d’un des personnages de la première époque (Tome 1 à 4 des brumes d’Asceltis) et plus précisément Elya la sylve.
DR.Deux albums se passant l’un après les quatre premiers tomes et l’autre se déroulant avant puisque l’on assiste à la naissance d’Elya. Le tout est toujours sous la plume de Nicolas Jarry, aidé par deux nouveaux dessinateurs, Gianlucca Maconi pour la série dérivée et Leoni pour la série principale.
L’univers d’Asceltis s’enrichit donc grandement, mais toujours avec justesse, renforçant ses personnages et en nous permettant d’en découvrir d’autres.
Dans la suite de la série mère, on va découvrir la petite famille d’Albian et notamment Orian et Elya – qui n’a rien à voir avec la sylve à qui est consacré l’autre album – qui vont partir à la recherche de leur père, lui-même à la recherche de son autre fille Sélène. Cet album est avant tout un album de présentation des personnages et de leur qualité. On retrouve notamment l’oslan Aka (pour ceux qui connaissent les albums précédents) en plein errements ou encore Allila devenue une féroce guerrière (voir Tome 1 à 4). L’album sert donc de passerelle et de prolongement entre l’ancienne et la nouvelle époque avec une sorte de passage de témoin que l’on sent poindre.
DR.Dans le spin-off, on découvre la naissance d’Elya la sylve. Pas forcément centré sur elle au départ, cet album nous montre les causes de sa naissance, à la suite d’une trahison familiale et d’un combat fratricide dans le clan Arden. On découvre aussi un personnage charismatique, le seigneur Fushu, vieux et plein et sagesse, sorte de Rige à la façon Gianlucca Maconi sorti tout droit de la quête de l’oiseau du temps. Mais s’il s’en inspire, il ne donne pas l’impression de le copier.
Deux très bons albums de Nicolas Jarry qui enrichissent l’univers d’Asceltis et avec deux nouveaux dessinateurs plein de promesses.
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