LE LOMBARD : Maxence T2, Niklos Koda T14

/ Critique - écrit par plienard, le 05/06/2016

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Une BD historique et une BD magique chez le lombard.

Maxence – Tome 2 : L’Augusta – note : 6/10

Maxence est un héros de bande dessinée, personnage imaginaire de Romain Sardou qui l’utilise pour nous mettre en scène un autre pesonnage historique, l’Augusta Theodora, la femme de l’empereur byzantin, Justinien. Ainsi, Maxence, devant l’insistance de l’impératrice pour qui il a une profonde attirance, le persuade de l’accompagner dans sa campagne de reconquête à travers l’empire byzantin.


©Le Lombard édition 2016.

Une très bonne bande dessinée historique sur la conquête de Carthage et le mythe laissé par l’impératrice Théodora à la beauté légendaire. Carlos Rafale Duarte signe un album de toute beauté avec un trait propre et très élégant. Le contexte historique est parfaitement rendu. On regrette cependant que ce talent soit confiné à un format si étroit. Cet épisode aurait mérité plusieurs albums pour pouvoir être plus précis dans le déroulement des événements et revenir sur la psychologie et quelques personnages secondaires.

Reste Maxence, le rôle titre, qui n’est finalement qu’un faire valoir et dont on attend d’avoir un peu plus de renseignements sur le passé et le lien avec Theodora. Une bonne BD mais qui passe trop vite sur les événements.

 

Niklos Koda – Tome 14 : Le Spiborg – note : 7/10

Course-poursuite entre Niklos Koda et sa fille Séléni. Le premier pour maitriser le Spiborg et devenir le plus grand magicien qui soit, la seconde pour empêcher son père de courir à une mort certaine.


©Le Lombard édition 2016.

On arrive bientôt au terme de cette série « magique » de Jean Dufaux et mise en lumière par Olivier Grenson dans la collection Troisième vague du Lombard. Et les auteurs n’hésitent pas à nous étonner un peu plus en se débarrassant de quelques personnages et en faisant monter en puissance celui de Séléni. On est loin de la jeune fille timorée qui emblait sous l’emprise de magiciens tels No Song. Elle va ici révéler tout son pouvoir dont elle n’était, elle-même, pas consciente. Quant à son père, on se demande s’il ne tombe pas du côté obscur de la magie et malgré son assurance, on doute qu’il ait une chance d’arriver à ses fins sans y perdre une partie de soi. Mais c’est peut-être déjà trop tard.

Moins compliqué que les tomes précédents, on reprend du plaisir à lire Niklos Koda avec le dessin « si magique » d’Olivier Grenson.


Les couvertures des 2 albums - ©Le Lombard édition 2016.