6.5/10Transperceneige – Terminus

/ Critique - écrit par plienard, le 30/10/2015
Notre verdict : 6.5/10 - Descente en enfer !

S’il paraît impossible qu’une telle histoire soit réaliste, le récit du Transperceneige interpelle pourtant le lecteur avec des sujets actuels (génétique, nucléaire, écologie, réchauffement climatique ... ). En effet, un train parcourant un monde complètement enneigé et qui est le dernier endroit où l’humanité peut encore espérer vivre n’est pas vraiment crédible, mais le récit amène à réfléchir sur notre société et sur son comportement.


©Casterman édition 2015.

Dans ce dernier tome, l’espoir de trouver d’autres hommes vient de renaître. Une musique vient d’être captée et une équipe d’intercepteur est envoyée à l’endroit du signal. Si des corps humains sont retrouvés à la surface, une cage d’ascenseur est découverte pour une plongé dans l’inconnu : l’enfer ou le paradis ?

Si les récits consacrés au transperceneige étaient synonyme de bonheur et d’enthousiasme, ça se saurait. Après trois bandes dessinées et un blockbuster coréen, le mythe de ce train nous pousse à plonger avec l’équipe des intercepteurs et du reste de l’humanité. Même si on sait que ce ne sera pas pour le meilleur.

Après Lob, puis Benjamin Legrand, c’est Olivier Bocquet qui reprend le flambeau pour, non plus, une avancée rectiligne mais une plongée dans les profondeurs de la terre et de l’âme humaine. Jean-Marc Rochette est toujours le dessinateur de cette série désormais mythique, initiée en 1982 dans la magazine (A Suivre). Son dessin sombre fait aussi partie de la représentation philosophique de cette histoire.