Casterman : Alix T35, Alix senator T5

/ Critique - écrit par plienard, le 12/12/2016

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Deux aventures d’Alix où il va encore sauver César et où il va se retrouver face à des adorateurs de Cybèle.

Alix – Tome 35 : L’or de Saturne – note : 7/10

Alix est envoyé par César auprès de Cicéron afin de le convaincre de rejoindre son camp plutôt que celui de pompée. Mais les partisans de Pompée sont nombreux, jusque dans les rangs de César. Et c’est dans un piège qu’Alix se rend et dans lequel Enak sera un artisan bien malgré lui.


©Casterman édition 2016.

Ce sont deux « spécialistes » de l’école Jacques Martin qui signent ce nouvel album. Marco Venanzi est belge et a à son actif deux tomes d’Alix (tome 29 : Le testament de César et tome 31 : L’ombre de Sarapis). Pierre Valmour a déjà scénarisé les albums 6 et 7 de Loïs et signe ici son premier Alix avec une histoire assez captivante et dense. Alix va devoir prouver son innocence alors qu’il est accusé de meurtre et du vol de l’or de Saturne, l’or du trésor public romain. Mais comment faire quand tout vous accuse ?

Si on a ici un album classique de l’école Martin, il ne manque pas de densité et de quelques nouveautés qui viennent pimenter la lecture et donner à la série un élan nouveau. Car notre héros ne laisse par indifférent la fille de Cicéron ce qui est presque une petite révolution. Toute petit pour l’instant, car il apparaît bien froid devant elle (il a peut être peur de rendre Enak jaloux !).

 

 

Alix senator – Tome 5 : Les hurlements de Cybèle – note : 7/10

Kephren et Titus, les fils d’Alix, arrivent à Pessinonte en Asie Mineure où on vénère la déesse Cybèle. Kephren est particulièrement intéressé et veut à tout prix pénétrer dans le temple dédié à la déesse. Il espère vérifier la prophétie du livre Sibyllin qu’il a lu (voir album précédent), à savoir obtenir le pouvoir et l’éternité pour celui qui vénérera la statue d’orichalque du temple. Mais cette croyance va l’amener à prendre énormément de risques.


©Casterman édition 2016.

Suite des aventures du sénateur romain, Alix, par Valérie Mangin et Thierry Demarez. Un album d’Alix qui en a le titre mais de la à dire qu’il y est très présent, c’est autre chose. Car il faut bien avouer que ce sont ses fils qui sont les personnages principaux de cet album. Alix, de par son statut, non pas de sénateur romain mais de personnage classique de BD droit et intègre, ne peut pas faire autre chose que d’être mesuré et compréhensif. On comprend dès lors mieux le rôle de ces deux jeunes gens, l’un ayant le bon côté, à l’image d’un jeune Alix (Titus), et l’autre représentant un coté un peu plus obscur (Kephren). Il permet aussi de dépasser le strict cadre des albums d’Alix version Jacques Martin. La dualité des deux jeunes gens y est intéressante et repousse le rôle d’Alix à celui de spectateur.


Les couvertures des 2 albums - ©Casterman édition 2016.