8.5/103 titres vraiment sympas qu'il serait dommage de louper

/ Critique - écrit par Cirriana, le 05/07/2021
Notre verdict : 8.5/10 - 3 titres bien sympas

Tags : film netflix histoire vie cinema place monde

On vous présente Agatha Christie, Beethoven et Charly, qui est Charly ? Vous allez le découvrir.

Beethoven, le prix de la liberté chez La boite à bulles 9/10

Le choix de l‘auteur a été de traitéer une partie de la vie du compositeur, celle où il est sous le mécène du Prince von Lichnowsky. En Silésie, Beethoven est déjà sourd, il travaille dur mais ne compte pas se plier aux règles de bienséance de son hôte, ce qui l’amènera à le quitter. Le prix de sa liberté. Mais en dehors de cette histoire qui dépeint les humeurs de l’Europe sous le joug de Napoléon, on comprend mieux le caractère entier du musicien. Beethoven a des accès de colère, de mélancolie profonde qui lui joueront des tours, il créera dans cette partie de vie les plus belles symphonies. Cherchant toujours à séduire les viennois il ne se résoudra pas à les quitter même si son succès est retentissant ailleurs. Il y mourra en 1827, saluez de tous pour son génie et sa production multiple.
Le musicien vu par le prisme du jeune Prince.

 

Pour ceux qui aiment la musique ou pour ceux qui ne connaissent pas la vie de ce génie, le titre est parfait pour restituer quelques éléments fondateurs : quelques piliers de son enfance, son caractère, ses problèmes physiques et ses œuvres majeures y sont brièvement expliquées. Le titre tout en noir est blanc est sublime, les monochromes renforcent la dureté du personnage. Les protagonistes, seuls perdus dans un blanc immaculé sont d’une belle puissance, fragile par leur isolement et pourtant droit, debout face à leurs décisions.
Un  magnifique dessin en noir et blanc .

 

Bref, un très bel album à mettre entre toutes les mains : mélomanes ou passionnés d’histoire, une belle réussite à savourer en écoutant la sélection d'œuvres proposée à la fin via le lien Deezer.
Un homme très seul, un dessin simple mais puissant.

 

Charly T1 chez Soleil : 8,5/10

On revoit et on corrige les supers pouvoirs que l’on voit à l’overdose chez Marvel et DC. Ici pas de rayon laser ou de marteau à éclairs mais bien des traits humains qui sont poussés à l’extrême par la nature.
Un dessin très classique.

 

Bienvenu dans le New York de la grande crise, 1929 et son lot de malheurs, un milieu où tout est possible aussi bien le meilleur que le pire. C’est aussi la période des cirques humains, on exhibe des femmes à barbe, des hommes aux mains de crabe, des très grands ou des très petits. Bref, la population se régale de ce genre de « monstres ».  Prenez quelques monstres qui se nourrissent du désespoir, de bon vieux vampires, des lamies et des kobolds qui rôdent autour des bébés… et vous aurez le fond de l’air bien épais de cette histoire. L’atmosphère a son importance car elle y est merveilleusement bien traitée. Les éclairages naturels, les ombres des bougies ou d’une allumette que l’on craque sont des petites merveilles de dessin et de colorisation. Mon seul regret est le dessin sur la gente féminine, pas très réussie, avec des visages bâclés et des attitudes rigides.
L'importance de la lumière dans ce titre.

 

Ah oui et sinon l’histoire ?! Car tout ne tient pas sur des traits de lumière et des monstres plus ou moins humains. Vous suivrez un gentleman, Charly, doté de sa propre capacité surhumaine qui joue les inspecteurs… comme prévu il va tomber sur un os, où disons une salade d’os et son existence va rapidement se compliquer. A vous de découvrir ce premier tome très prometteur d’une ambiance parfaite, d’un moment historique sympas à redécouvrir et de personnages bien campés. Vite la suite !

Little Agatha Christie de La boite à bulles : 8,5/10

Dans la série des petits génies, voici un tome sur la très illustre Agatha Christie, mais cette fois haute comme 8 pommes.
Agatha dans son environnemnt bourgeois.

 

Augel nous livre une bande dessinée qu’on pourrait découper en 4 parties : des histoires courtes inventées sur l’écrivaine, des histoires « vécues » par la petite demoiselle, des énigmes à résoudre par vous lecteur et enfin une courte partie avec quelques jeux à faire. Très honnêtement, avec ses 75 pages on ne se sent pas volé, il y a vraiment un effort de fait sur la qualité et la quantité de pages proposées aux enfants.
Agatha va se baigner dans les fameuses cabines de plage.

 

Sur la partie histoire courte réinventée, Agatha reprend des grands classique à sa sauce : Boucle d’Or, Blanche Neige à la sauce crime et intrigue. Même si ces histoires ne prennent qu’une page à chaque fois, c’est peut être celles que j’ai le moins aimé, c’est mignon mais pas notable. Pour la partie histoire d’Agatha, on s’amuse à la suivre dans ses réactions et son éducation de la bourgeoisie du 19ème siècle. Entourée de Nany et de domestiques, elle apprend à tremper ses mollets nommé plus élégamment membre, à prendre le thé avec des grandes personnes et fera un tour en France comme il était de bon ton à l’époque. Très chouette environnement où on retrouve avec plaisir l’ambiance des grands hôtels, des trains de luxe et des croisières. Ces histoires sont entrecoupées d’énigmes : les énigmes de Miss Parple, nom de la poupée d’Agatha. Ces petites histoires proposent à l’œil aiguisé de trouver la solution de courtes enquêtes sur un fait divers intervenu autour d’Agatha. En observant attentivement les cases de la bande dessinée, on se prend au jeu, les solutions sont assez simples pour un enfant et au pire il y a les solutions à la fin du titre. Une vraie bonne idée qui pimente la lecture de ce titre. Et enfin, il y a quelques jeux à faire, disons des inévitable : le jeux des 7 erreurs, un jeu de devinette etc…
Une enquête sur la disparition du gateau.

 

Bref, un titre bien sympa, à la portée de tous les enfants qui plonge dans un univers riche en détails. Au vue de la qualité de ce tome, je vous encourage vivement à lire les 2 précédents tomes : Mozart et de Vinci, toujours par le même auteur : William Augel.